"Tour de France d'une banderole" passage à Bouc Bel Air - horaire avancé

Publié le par cvgg

 

 Attention : horaire avancé ! pour pouvoir poursuivre vers Brignolles, la banderolle sera à Bouc uniquement de  16.45 à 17.45 h ! 

  

La réunion publique du 29 avril à Bouc Bel Air , organisée par la Mairie de Bouc, s’est enrichie d’un évènement que NOUS organisons et dont la réussite  est de la plus grande importance.

 

Votre mobilisation est indispensable !

 

Nous avons en effet l’honneur d’accueillir une étape du « Tour de France d’une banderole anti-gaz ».

Cette banderole fait le tour des collectifs français pour être signé par un maximum de personnes. Elle passera par le Mont Blanc le 8 mai et finira le 10 mai à Paris devant l’Assemblée Nationale à l’occasion du vote de la « loi Jacob », ceci afin d’affirmer que notre mobilisation reste  intacte et que les collectifs resteront déterminés à s’opposer au forages de gaz non conventionnels.

 

 Attention : horaire avancé ! pour pouvoir poursuivre vers Brignolles, la banderolle sera à Bouc uniquement de  16.45 à 17.45 h ! 

 

Venez donc nombreux ce vendredi 29 avril à Bouc Bel Air au complexe des « Terres Blanches »

-          à 17.00 heures pour un moment festif autour de la signature par tous de cette banderole, menez vos enfants, menez des ballons …

-          à 18.30 pour la réunion publique organisée par la Mairie

 

Nous comptons sur vous !

 Lors des premières étapes, cela ressemblait à ça: 200 signatures et de la bonne humeur ! Faisons encore mieux !

tous-derriere-la-banderole.jpegsignature de la banderole A-B

Publié dans réunions et actions

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Désolé, le texte ci-dessus ne passe pas en entier. Si vous avez aimé le début, comme on dit à Télérama, vous le trouverez facilement en entier sur internet.<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Avez-vous entendu parler du pré-rapport remis aux ministres de l'écologie et de l'industrie ce jeudi 21 ? Ce texte l'analyse et tente d'en tirer les conséquences politiques.<br /> <br /> Gaz de schiste : scénario pour un gazage programmé<br /> <br /> Le jeudi 21 avril 2011, la mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste a remis aux ministres de l’Ecologie et de l’Economie son « rapport d’étape ».<br /> <br /> Ce rapport, favorable à l’exploitation des GdS, a semé la stupeur parmi ceux des opposants qui s’étaient sentis rassurés par les apparentes reculades du gouvernement et par les projets de loi<br /> déposés à l’Assemblée nationale par les groupes PS et UMP, puis au Sénat, dans une touchante unanimité républicaine.<br /> <br /> Ce rapport permet de se faire une idée claire de ce qu’est la stratégie de l’Etat et des industriels en vue de passer, en deux ou trois ans, à l’exploitation massive de cette énergie sur le<br /> territoire français. C’est un document d’une cinquantaine de pages, mais on peut se contenter de lire la Synthèse de trois pages qui le termine. Il n’y a pas à rougir : c’est sûrement ce<br /> qu’ont fait les ministres. Et ça dit tout.<br /> <br /> Tout d’abord, afin qu’il n’y ait aucun doute sur la portée stratégique de ce texte, précisons qu’il a été rédigé par deux organismes, le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des<br /> technologies (CGIET) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), qui sont placés sous l’autorité du ministre de l’Industrie pour le premier et de l’Ecologie pour<br /> le second. Autant dire qu’ils ont travaillé dans la bonne direction.<br /> <br /> Par leur voix, c’est l’Etat qui parle, et plus précisément l’Etat dans son rapport aux industriels, c’est-à-dire au capital. Le CGIET, c’est l’ancien Corps des Mines. Le CGEDD, c’est ce qu’on<br /> appelait autrefois les Ponts et Chaussées. Ces gens-là savent de quoi ils parlent, et ils ont un intérêt particulier à ce que l’exploitation des GdS se fasse. Plus que d’un rapport, il s’agit donc<br /> d’un programme, ou d’un plan de bataille.<br /> <br /> La question à laquelle il répond est simple : comment permettre l’exploitation massive des GdS, avec un minimum de contestation, et ce le plus rapidement possible.<br /> <br /> La question n’est naturellement pas pourquoi exploiter les GdS : ça, on le sait déjà. La question est : comment ouvrir un boulevard aux industriels ?<br /> <br /> Si notre hypothèse est juste (mais on peut se tromper), la stratégie choisie est la suivante : céder sur tout dans un premier temps, ou en donner l’impression, afin de désarmer l’opposition,<br /> et de pouvoir travailler en paix. Pour cela, on propose des solutions bien connues. Les aspects techniques sont secondaires, ce dont il s’agit, c’est d’arriver là où on veut aller.<br /> <br /> Voilà comment on va s’y prendre :<br /> <br /> Cacher les industriels derrière les scientifiques, afin de pouvoir commencer les forages<br /> Les industriels, que ce soient Total, GDF ou les « Américains », font peur. On sait de plus en plus que ces gens-là n’ont pas de moralité et ne visent que leur profit immédiat. Il faut<br /> escamoter les industriels.<br /> Il n’est donc pas du tout exclu, dans un premier temps, que les permis d’exploration déjà accordés leur soient bel et bien retirés. Cela semble même inévitable. La question est : vont-ils<br /> demander dédommagement en contrepartie des sommes déjà engagées pour ces explorations, et qui ne sont pas minces ? Et si oui, combien ?<br /> <br /> Ce point a son importance, pour comprendre ce qui se trame. Il y a fort à parier que les permis seront retirés, pour rassurer l’opposition aux GdS, c'est-à-dire encore une fois l’endormir et la<br /> démobiliser, mais que les dédommagements demandés par les industriels seront faibles ou inexistants.<br /> <br /> En gros, s’ils ne sont pas trop gourmands, cela signifiera clairement qu’on s’est mis d’accord pour remballer provisoirement le matériel en échange de la garantie de pouvoir entreprendre les<br /> forages d’exploitation, plus tard, dans un délai relativement bref.<br /> <br /> Le rapport nous indique la durée de ce délai : « deux ou trois ans ». C’est sûrement ce délai qui a été négocié avec les industriels par les ministères concernés.<br /> <br /> C’est aussi le temps qu’il nous reste pour nous battre.<br /> <br /> Donc, masquage des industriels (du moins pour des projets d’exploitation affichés) derrière les scientifiques. On connaît le coup, celui de la neutralité de la recherche scientifique, on nous l’a<br /> déjà fait pour les OGM (sauf qu’un forage gazier, c’est nettement plus compliqué à désherber qu’un champ de maïs), on le fait pour les nanotechnologies, c’est rodé.<br /> <br /> Ils sont tout prêts à reconnaître les difficultés et les incertitudes : on ne sait pas quelles sont les « ressources » ; il reste des problèmes à résoudre, tant pour ce qui est<br /> de la rentabilité que de l’impact sur l’environnement ; il y a, en somme, « des progrès à réaliser et des approches innovantes à susciter ». Et c’est justement pour ça qu’il faut<br /> faire des recherches. La meilleure façon de faire ces recherches, ce sont naturellement des forages « expérimentaux ». Si on n’essaie pas, comment savoir ce qui peut se passer ?<br /> C’est un peu la version kamikaze du principe de précaution.<br /> <br /> Quelle est la différence entre des forages « expérimentaux » et des forages d’exploitation ? On ne sait pas bien. Il semble en tout cas que la fracturation hydraulique, dans un cadre<br /> expérimental, ne soit plus du tout si dangereuse, puisqu’on pourra l’utiliser, mais seulement dans ce cas-là.<br /> <br /> Parce que si c’est pour la science, c’est forcément propre, maîtrisé, responsable. On va l’entendre : « L’expérimentation, ce n’est pas l’exploitation. » Et ça ne sera pas<br /> faux : un petit coup de fracturation tous les six mois, avec des produits choisis, etc. Rien à voir bien sûr avec une exploitation industrielle. Et c’est là tout le problème.<br /> <br /> Quoi qu’il en soit, l’intérêt de l’opération est de mettre en place sur le territoire, de façon sûrement assez discrète, des forages « expérimentaux » de ce type. En petit nombre, pas<br /> tous en même temps, de façon à diluer et disperser la contestation. Ce seront peut-être les industriels qui s’en chargeront, mais sous le « contrôle » d’organismes autorisés, tous plus<br /> scientifiques et innovants les uns que les autres.<br /> <br /> Quels organismes, au fait ?<br /> <br /> Le rapport les cite nommément : « un Comité scientifique national, composé d’experts du BRGM, de l'IFPEN, de l'INERIS et d’universitaires ».<br /> <br /> Une fameuse équipe :<br /> <br /> Le BRGM :<br /> «Le Bureau de recherches géologiques et minières, placé sous la double tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Ecologie, du Développement<br /> durable, des Transports et du Logement est l’établissement public de référence dans le domaine des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Il remplit<br /> cinq missions : recherche scientifique, appui aux politiques publiques, coopération internationale et aide au développement, prévention et sécurité minière et formation supérieure, avec l’Ecole<br /> nationale d’applications des géosciences (ENAG). »<br /> <br /> Pour indication, le BRGM vient de signer avec l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) « un nouvel accord de partenariat, lundi 20 décembre 2010, au BRGM à Paris. Cet<br /> accord prolonge la collaboration des deux établissements publics dans le domaine du stockage profond des déchets radioactifs, initiée il y a 12 ans. » (Communiqué de presse.)<br /> <br /> L’IFPEN :<br /> « IFP Énergies nouvelles (IFPEN) est l'ancien Institut français du pétrole (IFP). Créé le 13 juin 1944[] comme Institut du pétrole, des carburants et des lubrifiants, il a été renommé en 2010<br /> par la loi Grenelle II qui a également changé son statut. Autrefois organisme professionnel chargé par la loi de la « gestion des intérêts professionnels ou interprofessionnels » (…), il<br /> devient un établissement public national à caractère industriel et commercial avec des mission de recherche et de formation. »<br /> <br /> Dans le cadre de ces missions de recherche et de formation, l’IFP a signé divers accords avec Total, pour des projets de recherche conjoints avec les laboratoires de recherche et développement du<br /> pétrolier. L’IFP s’intéresse notamment au stockage du CO2 en sous-sol, dont on n’a pas fini d’entendre parler.<br /> En outre, Total aime l’IFP. La société propose des parrainages « aux étudiants qui souhaitent intégrer l'IFP School et bénéficier pendant la durée de leur scolarité à l'Ecole d'un parrainage<br /> de Total. Ce parrainage peut se faire au travers d'une bourse ou par le biais d'un contrat d'apprentissage, moitié à l'IFP, moitié chez Total). » Le montant de ces bourses est de 1200-1450<br /> euros par mois. On peut imaginer l’hostilité sourde que doivent développer les étudiants de l’IFP School envers l’industrie pétrolière.<br /> <br /> L'INERIS :<br /> « Créé en 1990, l’INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère de<br /> l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. »<br /> <br /> « GDF SUEZ et l’INERIS ont conclu le 11 mars 2011 un accord de collaboration sur leurs activités de rec<br /> <br /> <br />
Répondre